LE MOT DU BOURGMESTRE • bulletin communal n°41
La vie est une roue qui tourne inexorablement ; la vie communale aussi. Il convient de temps à autre de s’arrêter et notamment de saluer la mémoire de celles et ceux qui on été des acteurs déterminants.
A titre personnel, je voudrais évoquer la mémoire de Marcel Roussel de Lagrange, décédé à l’automne dernier et qui guida mes premiers pas lors de la campagne communale de 1988 en se retirant de la vie politique locale qui le vit notamment échevin des affaires sociales à la fusion des communes.
Au delà des mandataires élus, il y a aussi et surtout des femmes et des hommes qui font la commune au quotidien par leur travail au service de la communauté locale. Ce mois de mars a vu le décès de Marcel Brouir, qui, comme il avait coutume de le dire, était entré à la commune en 1944 pour trois mois aux fins de recopier le budget. Il y resta en fait quarante ans en devenant Secrétaire communal, poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite en 1984. Mais au-delà de cette fonction, l’homme était une encyclopédie vivante de la vie de notre commune, source jusqu’à son décès, de renseignements précis et utiles. Avec Christian Fagnant, son successeur, qui lui rendait visite chaque vendredi midi, nous lui confiâmes, lorsque nous fûmes saisis d’une demande de renseignements relatifs à la période antérieure à la nôtre, la tâche d’apporter la réponse la plus compète possible. Il le fit toujours avec exactitude et brio. Aux dires de Marie, son épouse, la Commune était sa maîtresse ; je peux affirmer qu’elle le resta bien au-delà de sa retraite et que le souvenir précis des événements et de la vie des concitoyens restent présents dans la mémoire de nombreux Anthisnois.
Merci Marcel.
La roue qui tourne inexorablement ne doit jamais nous faire oublier le passé et doit aussi nous inviter à regarder vers le futur. Bien qu’exerçant la fonction de Ministre de la Formation, de la Jeunesse et de l’Enseignement de Promotion sociale, au sein du Gouvernement wallon, je reste très attentif au devenir des communes. A cet égard, le vendredi 14 mars a vu la concrétisation d’un accord de gouvernement sur la réforme du fond des communes. Très étroitement associé aux travaux préparatoires, je tiens à saluer le travail de mon collègue et ami Philippe COURARD, qui mène cette réforme dont on peut affirmer qu’elle prend mieux en compte la réalité des communes rurales.
Nous y reviendrons plus en détails lors de la prochaine édition avec sans doute quelques données chiffrées.