LE MOT DU BOURGMESTRE • bulletin communal n°45
Lors des voeux au personnel communal, j’ai eu le plaisir de souligner combien j’étais heureux d’être le Bourgmestre de notre commune rurale parce qu’un véritable dynamisme anime bien sûr notre entité au niveau de projets de qualité, mais aussi grâce au dévouement de nos employés et ouvriers ainsi que grâce au renouveau commercial, timide mais réel.
Gérer une commune, c’est comme gérer une entreprise : il faut voir loin ; il faut viser la qualité au bénéfice des clients, vous, nos concitoyens ; il faut gérer en bon père de famille en réalisant des investissements au profit du plus grand nombre, tout en maintenant un sain équilibre des finances ; il faut un personnel performant et de qualité.
Nous pouvons affirmer que les employés et ouvriers d’Anthisnes mettent toutes leurs qualités professionnelles au service des dossiers adoptés au Conseil communal, mais aussi plus prosaïquement, ils mettent toute leur conscience professionnelle à répondre à la multitude d’exigences qu’imposent le service public, le service au public, dans des matières peu « sexy » mais essentielles à la vie en société : questions d’état-civil, primes ou permis divers, entretien du patrimoine communal (bâtiments, voiries, cimetières,..), etc.
Il m’a plu de le souligner parce que si l’absentéisme est quasi nul, si le travail est bien fait, si la formation continue est de mise, si la flexibilité et la disponibilité sont la règle, c’est parce qu’ils sont fiers d’être à votre service. N’hésitez jamais à leur témoigner votre gratitude.
Au moment des élections communales, certains ont raillé le fait malheureux de la fermeture simultanée de quelques commerces anciens (boulanger, café restaurant, épicerie) et l’ouverture de deux funérariums. Anthisnes était un « village mort » disaient-ils !
Alors à ces mauvaises langues, je propose de danser aujourd’hui non une marche funèbre, mais plutôt une gigue : un nouveau boulanger, une pizzéria, un service de repassage, la pérennité de l’épicerie, d’abord ; puis, en ce premier trimestre, un permis socio-économique pour une moyenne surface, un magasin de vêtement de seconde main. Un projet similaire pour du mobilier est en préparation.
Outre les emplois créés et le regain d’activités commerciales qui sera bénéfique pour les commerces existants, quel bonheur de voir ces projets d’économie sociale redonner du travail à ceux tant décriés par Monsieur Rudy A., un arriviste venu du nord, et par ses amis, parfois éphémères.
La solidarité reste la voie de l’avenir de l’Homme.