LE MOT DU BOURGMESTRE • bulletin communal n°55
La concertation citoyenne est très certainement une méthode de gestion de la commune et notamment des dossiers importants qui a fait et continue de faire ses preuves.
A Anthisnes, depuis 1995, nous l’avons érigée en principe notamment au travers de procédures telles l’opération de développement rural qui touche à sa fin, l’opération Tarpan qui a abouti au balisage de 62 km de chemins pédestres en s’appuyant sur l’initiative d’une association locale : Hélianthine. Le Plan Communal de développement de la Nature fait aussi partie intégrante de cette démarche.
Mais au-delà de ces projets, c’est aussi lors de dossiers introduits par des citoyens qu’il nous semble fondamental de se réunir, de discuter, d’écouter pour enfin remettre un avis ou prendre une décision.
Et les cas ne manquent pas. J’évoque d’abord les problèmes d’insécurité routière qui concernent plusieurs villages et qui ont tous fait ou font l’objet de réunions où le dialogue est suivi d’actions.
Ensuite, les projets qui suscitent des craintes tels que l’extension d’une entreprise à Hody, le projet d’un lotissement à Anthisnes ou d’une habitation comme ce fut le cas à Berleur il y a quelques années. La ferme Saint-Laurent n’échappa pas à cette règle.
Les projets de réaffectation d’une ferme à Tavier ou du château de Villers-aux-Tours suscitent des réactions, des interrogations légitimes.
Je continue de penser qu’une bonne réunion d’information mettant autour de la table toutes les parties prenantes au dossier, incluant un dialogue entre toutes les intervenants, est la meilleure méthode pour donner la vue la plus complète possible à la population et ainsi permettre à l’autorité communale de remettre un avis ou de décider sereinement.
Je veux juste ajouter que cela ne veut pas dire que décider équivaut à aller dans le sens des pétitionnaires. La maison de Berleur fut le plus bel exemple à cet égard. Le Collège délivra le permis d’urbanisme contre l’avis de dizaines de signataires d’une pétition et personne ne s’en plaint aujourd’hui.
Comptez sur moi et sur mes collègues du Collège communal pour continuer dans cette voie.