LE MOT DU BOURGMESTRE • bulletin communal n°62
A l’aube de l’été, il est de coutume de rappeler certaines règles du bien vivre en commun car, à la faveur du beau temps qui (enfin !) revient, les activités extérieures s’intensifient et génèrent de temps à autre des franchissement de limite qui doivent à toutes et à tous nous rappeler que la liberté individuelle a des limites qui sont fixées par la liberté individuelle des autres citoyens car nous sommes tous égaux en droit.
Qu’il me soit permis de faire écho à la récente loi visant à combattre toutes les incivilités et notamment celles commises par les adolescents de plus de 14 ans.
Je fais partie de ceux qui pensent qu’il n’y a rien de choquant dans cette loi tant il m’apparait utile de confier aux communes le fait de pouvoir appliquer des amendes administratives à ceux qui contreviennent à l’ordre public en perturbant autrui; la justice étant déjà engorgée par une foule de dossiers et ne réglant les litiges qu’avec un large différé.
Je puis donner l’exemple du taggeur d’abris-bus qui pourra dorénavant, lorsqu’il sera identifié, faire l’objet d’une sanction sans attendre une période tellement longue que l’effet pédagogique de la sanction soit dilué, voire annihilé.
C’est pourquoi, je vais porter ce dossier du recrutement d’un agent sanctionnateur au niveau supracommunal de la zone de police car il n’est pas envisageable de le faire uniquement au sein d’une seule commune de notre taille qui je le rappelle, peut s’enorgueillir d’être la troisième commune wallonne (sur 262) au taux de faits délictueux les plus faibles (2,8 faits/an/100 habitants).
Droits et devoirs vont de pair; il est parfois utile de le rappeler.