LE MOT DU BOURGMESTRE • bulletin communal n°69
A l’aube de ce printemps 2015, je souhaite apporter une triple information positive concernant la récolte et le tri des déchets auxquels vous participez très activement.
Premier motif de satisfaction : Anthisnes ! Il est lointain le temps où le camion communal récoltait en porte à porte tous les déchets ménagers qui étaient jetés en décharge (trou de carrière abandonnée la plupart du temps). Depuis cette époque antérieure aux années 80, que de chemin parcouru en adoptant le sac poubelle payant le 01/01/2003, et puis les conteneurs à puce le 01/04/2009. Nous fûmes en cela la première commune à les adopter et à montrer la voie. Ce qui nous a permis de réduire considérablement le tonnage de déchets collectés et surtout en triant à part les déchets organiques qui représentaient avant ± 40 % du poids de la poubelle.
Deuxième motif de satisfaction : la région liégeoise ! Par sa politique volontariste, l’intercommunale INTRADEL, qui depuis 30 ans a voulu investir dans le traitement des déchets et le recyclage notamment en construisant les parcs à conteneurs accessibles et en organisant les fi lières de triage des différents déchets. Que soit aussi saluée l’asbl TERRE qui depuis des décennies créa de nombreux emplois dans les fi lières de récolte et recyclage des papiers cartons et des vêtements usagés. Bref, aujourd’hui, des centaines de postes de travail ont été créés dans cette économie circulaire (revalorisation des déchets) et en région liégeoise 1 % (oui un pour cent) des déchets produits n’est pas recyclable et est mis en décharge (c’était 100 % au début des années 1980).
Troisième motif de satisfaction : la Belgique Dans l’Union européenne, la Belgique fait figure de bon exemple. En effet, en recyclant 99 % des déchets
produits, notre pays se classe 2e sur 28 derrière l’Allemagne. Nous devons ce résultat positif à une politique volontariste qui nous fait dépasser l’objectif de 70 % que l’Europe assigne à chaque pays… pour 2030 ! Et aussi à l’adhésion des citoyens qui appréhendent la nécessité de changer leur comportement en faveur de l’environnement. Le jeu en vaut la chandelle.