LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°37
La législature est lancée et le Conseil communal a posé des actes très importants. Retenons en deux : le budget et la Déclaration de politique générale.
Le clivage entre le PS-IC et les trois élus étiquetés MR est clair : eux, c’est eux ; nous, c’est nous !
Le PS-IC prône d’agir aujourd’hui en pensant à demain, en étant conscient des enjeux financiers qui se préparent pour les communes rurales mais en voulant néanmoins conserver les éléments forts des politiques sociales, d’éducation, de culture et de solidarité qui seront les premières victimes de l’austérité. La Déclaration de Politique générale, adoptée PS-IC contre MR-IC le 1 er mars, reprend ces grandes lignes en six pages.
Le budget est évidement l’acte politique essentiel à la mise en œuvre de projets concrets et réalistes. Hormis quelques pinaillages sur le Règlement d’ordre intérieur du Conseil ou sur des aspects techniques du budget, le MR pose peu de questions, et fait encore moins de propositions, sur les enjeux majeurs. Le seul credo de l’opposition est l’abaissement des taxes. Très bien ! Mais encore …
Le coût plus élevé des fournitures d’électricité (entre 70 et 90% pour l’éclairage public), la réforme des services de secours, la répartition objectivée des moyens de la Région wallonne pour les plans triennaux de travaux entraînant un baisse de subsides pour les petites communes, l’implication de plus en plus nécessaire des pouvoirs locaux pour maintenir des services d’utilité publique, la paupérisation grandissante, l’assujettissement à la TVA tel que décidé par M. Reynders (MR), etc., voilà ce qui nous attend.
Doit-on arrêter de financer l’enseignement qui favorise l’égalité des chances ? Doit-on supprimer les 10 emplois des garderies scolaires avec le risque de fermeture d’écoles ? Doit-on supprimer les 4 emplois culturels (bibliothèque, Avouerie) faute d’une aide communale ? Doit-on refuser d’améliorer les installations sportives à Anthisnes et Villers ? Doit-on oublier la prévention pour les jeunes (drogues, violences, etc.) ? Notre réponse est non !
Par contre, notre IPP reste à 7,8% au lieu de monter à 8,5%, contrairement aux recommandations de Monsieur Charles Michel (MR) alors Ministre de tutelle des communes ; la recommandation est même maintenant d’aller à 8,8% … Dans certaines communes de la riche et conservatrice Flandre, le plafond des 10%, voire 11%, est crevé. Dans notre situation, ne pas augmenter, c’est quasiment comme baisser l’impôt. Maintenant, au travail pour construire notre avenir !
Bon printemps que nous vous souhaitons ensoleillé… d’abord dans les cœurs.