LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°39
Au dernier Conseil, le groupe PS-IC a soutenu unanimement le projet Omalius, suivi par notre Echevin Francis Hourant depuis déjà 8 ans. Voici quelques bonnes raisons de « Voir plus loin » et une réponse à des objections parfois avancées.
Premièrement, notre administration communale doit se moderniser et regrouper secrétariat, recette et CPAS pour mieux servir la population. De même, il faut agrandir l’école communale, très à l’étroit.
Deuxièmement, nous disposons d’un patrimoine architectural remarquable et nous ne pouvons imaginer qu’un bulldozer détruise une partie du coeur historique.
Troisièmement, nous devons avoir de l’ambition. Grâce à ce projet, nous enclenchons avec la Région wallonne, un projet de revitalisation urbaine qui, grâce à la construction de 22 logements (soit environ 60 habitants) et à un aménagement des voiries et espaces verts, aura un effet bénéfique pour notre développement : écoles, commerces, tourisme culturel, etc. Ce sera un exemple en terme d’aménagement du territoire dans une optique de développement durable.
Comme objections majeures, certains mettent en cause le confort de ce nouvel Hôtel de Ville et son coût.
A la lecture des plans, on constate que l’aménagement répond à toutes les exigences de qualité pour le personnel et offre toutes les commodités (accueil, accès pour personnes à mobilité réduite, archives, etc.). Dès le début du projet, le Secrétaire communal a estimé les besoins minima à 528 m2. Nous sommes à plus de 900 m2. Le bâtiment aura un cachet digne de ce que doit symboliser l’autorité publique, mêlant architecture ancienne et moderne.
De plus, où bâtir un nouvel Hôtel de Ville dans le centre d’Anthisnes ?
Le bâtiment restauré coûtera ± 2.000.000 €, un nouveau coûterait ± 1.700.000 € pour une superficie identique. La différence de
300.000 € étant subventionnée à 60%, la différence réelle est de 120.000 €. En terme d’emprunt, c’est ± 7.300 €/an de différence entre Omalius et un nouveau bâtiment.
Toutefois, ce nouveau bâtiment ne générerait aucune plus-value puisqu’il n’y aurait pas de nouveaux habitants. Dans ce cas, il n’y aurait pas non plus de recettes (IPP et précompte immobilier : ± 18.100 €/an). En moins de 7 ans, la différence entre une restauration ou un nouveau bâtiment sera remboursée. Après, à euros constants, on générera un boni de plus de 10.000 €/an. En clair, Omalius est moins cher, déjà à court terme. Mais, nous ne sommes pas naïfs. Il est hors de question de restaurer l’aile Nord sans avoir des garanties sur la restauration des trois autres ailes par le privé, et sans obtenir les subsides régionaux attendus. Nous avons donc prévu des conditions suspensives à l’achat et un
délai de mise en oeuvre : le 1 juillet 2010.