LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°48
Quel avenir nous préparons-nous ? Quelles énergies utiliserons-nous pour aller travailler, nous habiller, transporter nos biens, répondre à la majorité de nos loisirs et surtout, quelles énergies pour nous nourrir ? Ah, ce pétrole dont nous sommes si dépendants !
Pourquoi tant parler des énergies renouvelables, de changements d’habitude dans nos modes de vie ? Pour nous ennuyer, nous culpabiliser, nous faire peur même ? Peut-être un peu de tout ça mais surtout pour faire prendre conscience que tout n’est pas éternel, et surtout, pour paraphraser Alain Hubert, parce qu’il s’agit moins de sauver la planète que l’humanité.
Si le groupe PS-IC se penche sur le développement durable, c’est pour appréhender les changements planétaires. Ce n’est pas juste l’affaire de grandes villes ; le monde rural est concerné parce qu’il est celui qui produit ce que nous mangeons et qu’il est dans le collimateur de certains parce que ses populations doivent souvent se déplacer.
Le développement durable, ce ne sont pas non plus uniquement de grandes réalisations visibles de tous. Chacun, en sa qualité de citoyen, a le devoir de protéger la Terre, de respecter les générations futures par de petits gestes, par le changement ne fût-ce que d’une mauvaise habitude.
Ainsi, le groupe PS-IC s’efforce de changer certaines pratiques au sein même de la commune (jus de pomme régional et café équitable lors de réceptions, e-communication,…), de réaliser des investissements diminuant la dépendance aux énergies fossiles (installation de panneaux solaires à l’école de Vien, isolation de bâtiments), de participer à des initiatives comme les petits déjeuners équitables, etc.
Une politique volontariste poussant au tri correct des déchets en fait partie. Celle-ci doit nous inviter à réfléchir à notre manière de consommer, car le meilleur déchet est celui qui n’existe pas (et donc pas besoin de pétrole pour le produire ni d’énergie pour le recycler) ! Non seulement, Anthisnes est pionnière en la matière, mais réfléchit constamment au principe du pollueur – payeur. La volonté est de récompenser financièrement, à terme et tout en préservant les finances communales, ceux qui trient face à ceux pour qui la poubelle reste la solution.
Nous vous suggérons de nous envoyer vos petits changements d’habitude qui font la différence et qui peuvent donner des idées à d’autres. Nous pourrions tous en profiter via le bulletin communal. Ainsi, à titre d’exemple, sommes-nous obligés de consommer des fruits exotiques qui demandent de longs transports ? Devons-nous acheter des biens suremballés ? Changer ses habitudes n’est jamais facile mais (toujours) utile et souvent rémunérateur.
Très joyeuses fêtes de fin d’année et une belle année 2010« durable ».