LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°51
L’actualité politique française de cet été a montré que créer un sentiment de peur est une logique conservatrice qui profite aux forts face aux faibles : peur de l’avenir, peur des autres, peur de prendre ses responsabilités. Provoquer le rejet de l’autre est une technique bien connue des extrémistes politiques ou religieux. Chez nous, le nouveau « Parti Populaire », la « Droite décomplexée » comme ils aiment s’appeler, a plongé dans cette boue jusqu’à en imploser.
Heureusement, de nombreuses composantes politiques et civiles ont dénoncé cette dérive vers l’extrême droite provoquée par l’expulsion des Roms : dans la majorité présidentielle, dans l’Eglise et dans les partis progressistes français ou chez nous, par le Centre pour l’Egalité des Chances.
Pour combattre ces peurs, les décideurs doivent notamment améliorer le cadre d’existence.
Au niveau communal, nous sommes évidemment bien impuissants face aux incertitudes que le futur nous réserve sur les plans institutionnels, économiques ou sociaux. Le groupe PS-IC s’attache toutefois à préparer au mieux chacun à affronter ces défis : dans nos écoles d’abord en donnant le meilleur encadrement possible aux enfants pour les préparer à la vie ; ensuite par le soutien à une vie culturelle, associative et sportive riche parce que ces politiques sont émancipatrices et créent des solidarités.
Combattre les peurs, c’est aussi donner un cadre de vie agréable à tout un chacun en améliorant les services et les commerces afin que ruralité continue à rimer avec proximité. Par exemple, cinq ans d’efforts seront vraisemblablement bientôt récompensés. Le permis de bâtir et le permis socio-économique pour un magasin « Spar » de 800 m2 sont délivrés et les travaux devraient débuter durant le premier semestre 2011.
Et le cadre de vie, ce sont aussi les infrastructures. Depuis plusieurs années, au rythme que les moyens humains et financiers permettent, ce sont de gros et petits chantiers qui changent notre environnement. Qui se rappelle du rond-point de Hody en cendrée, du grand parking sans âme à Tavier, de la place en tarmac à Vien. Des chantiers se terminent comme les abords de la salle et l’éclairage à Hody ; d’autres nous attendent encore comme l’aménagement global de la Place Aimé Tricnont avec parking de délestage (en collaboration avec la Province de Liège), mise en valeur du monument, dalle omnisport et aménagements de convivialité et de sécurisation, ou enfin, la finalisation de la traversée de Villers avec ses trottoirs et son mobilier.
Au PS-IC, nous pensons que la convivialité, bien plus que l’exclusion, combat les peurs castratrices !