LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°52
Lorsque l’on parle du budget communal au Conseil, le groupe PS-IC pourrait paraphraser Thucydide, historien athénien du Vème siècle avant J-C pour caractériser l’opposition MR. Ce père de la science historique disait « L’Histoire est un éternel recommencement ». Avec les trois conseillers MR, c’est exactement cela.
Ils répètent chaque fois la même chose. « On convient que la situation est saine et que la gestion est prudente, mais il faut baisser les impôts. » disent-ils. C’est tout ? Oui, c’est tout !
Gros reproche fait à l’Echevin des Finances : la prudence ! Il prévoit trop de dépenses pour chaque poste et tout n’est pas utilisé partout. Et lui, inlassablement d’expliquer les techniques budgétaires qui obligent à toujours avoir des sommes prévues par poste sinon, il sera impossible d’effectuer même les dépenses les plus courantes. Et, puis, est-ce une obligation de tout dépenser ?
Et, horreur ! Les comptes sont en boni. Il faudrait que les Anthisnois puissent garder leur argent pour eux « parce que les temps sont durs, surtout pour tous ceux qui vont aux CPAS » dit le MR. Evidemment, ils ont oublié que les personnes qui bénéficient de l’aide du CPAS ne payent pas d’impôts puisqu’ils n’ont pas de revenus du tout ou pas assez. Par contre, baisser les impôts, c’est donner plus d’argent aux riches ! CQFD.
« Gouverner, c’est prévoir » disait le journaliste français Emile de Girardin.
D’abord, comme dans une famille qui veut acheter sa maison, la commune épargne. Petit à petit, de l’argent est placé pour réduire l’emprunt nécessaire à l’indispensable construction de la nouvelle maison communale qui permettra aussi, pour mémoire, d’agrandir l’école et de rationaliser les coûts de gestion du CPAS. Ensuite, nous savons que le budget pour les services d’incendie va doubler voire tripler très bientôt et que nous avons besoin de sommes importantes pour entretenir nos routes et bâtiments. Qu’enfin, grâce à la bonne gestion de sa trésorerie, Anthisnes peut, depuis l’époque de Joseph Legros jusqu’à celle de Marc Tarabella, payer les entreprises à temps et éviter à celles-ci des déboires.
Et comme il est vrai que la vie est chère, le PS-IC veut aussi que les efforts soient reconnus. Chaque ménage va recevoir en retour un incitant financier grâce à la bonne gestion des déchets ménagers ; la réduction des kilos d’ordures entraine aussi une réduction des coûts. L’effort de chacun profite à tous.
Le MR veut réduire les impôts ? C’est être comme la Cigale, chère à Jean de la Fontaine, bien dépourvu face aux difficultés à venir. La bonne gestion, c’est gérer les moyens dont on peut disposer, en bon père de famille. Et çà, c’est la politique du PS-IC.
Tout le groupe PS-IC vous souhaite des fêtes de fin d’année très joyeuses et une année 2011 passionnante, riche de rencontres, de rire, de solidarité et d’amitiés.