LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°61
Notre société a sacrifié énormément à la facilité, parfois sans penser santé, biodiversité et respect de ceux qui nous suivront !
Cette facilité recherchée et l’efficacité des molécules vendues, ont engendré un usage excessif et inapproprié des substances chimiques. Aujourd’hui, les sols, les nappes aquifères et des produits de notre consommation quotidienne sont contaminés. Interpellant ! Dix pour cent des pesticides sont employés par les jardiniers amateurs et les services publics en charge des espaces verts et des voiries.
Après le constat d’excès, le droit wallon a été adapté aux normes européennes ; il prévoit l’interdiction, dès 2019, de ces produits nocifs pour la collectivité. Leur usage restera néanmoins autorisé pour détruire les espèces invasives et certains chardons.
Le groupe PS-IC pouvait attendre 2019, soit donner l’impulsion du changement ; cette seconde voie a été retenue. Pour relever ce défi, votre participation et votre soutien sont essentiels !
Ce changement se concrétise par notre adhésion au « plan Maya » qui promeut la plantation d’essences « mellifères » favorables aux insectes butineurs, à Biodibap qui finance des projets favorables à la biodiversité aux abords de bâtiments publics. Ce projet a été retenu et permettra d’atteindre des objectifs du plan Maya sans solliciter le budget communal. L’adhésion à l’opération « Quartier en santé, … sans pesticides » complète cette volonté de gestion plus durable et d’information de la population.
Nous avons pu accéder à ces outils parce que le groupe PS-IC a participé à la création de structures supra communales et s’y investi. Ces trois dossiers ont pu aboutir en s’appuyant sur l’expertise du Groupe d’Actions Locales Pays des Condruses (GAL).
Au niveau communal, seuls les espaces pavés ou recouverts de gravier ou encore les allées de cimetières peuvent encore recevoir des pesticides. L’acquisition d’un désherbeur thermique en 2011 résultait déjà de notre volonté d’adapter nos techniques en la matière !
L’industrie horticole a convaincu les jardiniers que leur bonheur dépendait de l’uniformité de leur pelouse, le chemin sera long pour faire admettre que des herbes peuvent aussi pousser naturellement à certains endroits sans qu’elles soient qualifiées de « mauvaises herbes » et contrarient.
La révolution des mentalités est engagée, à nous tous de relever ce défi en faveur des plus jeunes !