LE MOT DU GROUPE • bulletin communal n°111
Porto Alegre a ouvert la voie
Personne ne peut plus nier que la méfiance du citoyen envers les institutions politiques constitue une préoccupation majeure pointée dans différentes enquêtes publiques ou dans les programmes politiques diffusés à l’occasion des dernières élections. C’est dans ce contexte que des mécanismes de démocratie participative visant à restaurer la confiance du citoyen (dans un contexte de défiance démocratique croissante) et visant à l’intégrer dans la vie politique voient le jour. La participation citoyenne budgétaire débute au Brésil en 1988 avec le budget participatif de Porto Alegre. Elle se concrétise par une implication des citoyens dans des mécanismes préexistants d’élaboration des décisions publiques. Il ne s’agit pas d’un effet de mode mais constitue bel et bien une lame de fond permettant à la population d’être associée, plus ou moins directement, à la gestion politique et de contribuer à la restauration du lien de confiance.
À Anthisnes, la pratique du budget participatif a été récemment reconduite. Le règlement peut être consulté sur le site de la commune. Cette démarche démocratique a reçu tout le soutien du groupe PS-IC qui y voit les prémices d’une nouvelle façon de gouverner. Le processus est en cours et est inéluctable dans nos démocraties.
Souhaitons bon vent à cette évolution ■
POL WOTQUENNE
Source: « Le budget participatif : effet de mode ou lame de fond » par Letizia De Laiuri et Annabelle Deleeuw publié en avril 2023